La ZAC sous la Fontaine : suite et fin !..

Une réunion tenue en mairie le 28 avril avait pour objet de statuer définitivement sur le devenir du projet de la ZAC sous la Fontaine.

 Le cabinet chargé de l'étude hydraulique de ce terrain de 2,7 ha a estimé à 1 200 000 € le coût des travaux nécessaires pour le rendre non inondable, ce qui impliquerait la mise en place d'un bassin de rétention de 8 000 m2. Au vu de ce schéma ne subsiste que la possibilité de créer vingt logements seulement (dont 25% de logements sociaux). Le prix des habitations serait donc trop élevé. Il a été constaté que ce projet n'est pas réalisable.  Une décision du conseil municipal viendra en officialiser l'abandon.

  De cette affaire, nous tirons deux enseignements :

- Ce terrain déclaré zone à bâtir dans le PLU ne peut plus être construit mais il doit pouvoir être utilisé autrement, par exemple pour un parking et un espace vert au centre de la commune avec aire de jeux (conforme aux normes cette fois-ci !) Il n'en reste pas moins que le risque d'inondation dans ce quartier est un souci pour les habitants (en octobre certaines maisons ont été partiellement inondées) et la commune doit rapidement résoudre ce problème, ce qui aura un coût dont nous sommes conscients.

- Ce projet, qui a coûté une somme qui approche les 50 000 € aux contribuables congénois - pour finalement tomber à l'eau ! -, aurait sans doute pu être mieux géré car le risque d'inondation était connu des anciens du village. N'oublions pas que, lors de la campagne électorale, l'inexpérience de notre liste et notre ignorance du milieu local nous ont été reprochées !

  Il est clair qu'au regard des risques, il était nécessaire d'étudier soigneusement tous les problèmes avant de valider les solutions. Ca ne semble pas avoir été le cas.

  Notre remarque porte essentiellement sur la méthode. Nous avons souvent observé la certitude que manifeste l'équipe en place sur de nombreux projets. Nous avions fait remarquer que rien n'est simple et qu'il faut parfois utiliser l'avis d'autres personnes ou d'autres compétences pour faire avancer des dossiers. Les difficultés de mise en place du site Internet communal sont un autre exemple des conséquences de cette façon de travailler.

  Des projets peuvent échouer et nous en sommes conscients mais nous regrettons que la commune ne nous associe pas à la mise en place de certains d'entre eux. A présent il faut se pencher sur l'avenir et  surtout hiérarchiser les problèmes.

En tous les cas la majorité municipale traverse une mauvaise passe. Nous ne nous en réjouissons pas car ce n'est pas bon pour Congénies. Mais quelle accumulation de soucis : abandon de ce projet auquel la municipalité était très attachée, perspective de fermeture de classes, éviction de M. Fébrer du bureau de la CCPS où il avait des responsabilités éminentes et, cerise sur le gâteau, le voici contraint, en raison de notre ténacité, de nous communiquer des documents qu'il ne voulait pas nous transmettre !