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Pour Congénies, avançons ensemble
Pour Congénies, avançons ensemble
  • Ce blog se propose de faire connaître les idées et les objectifs de ceux qui se sont présentés sur la liste "Pour Congénies, avançons ensemble" aux élections municipales de mars 2014 et qui continuent leur action pour le bien du village.
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5 juillet 2016

Un coûteux serpent de mer : le projet du Bois de Minteau

  Plan Parc TechnologiqueCe projet, lancé il y a vingt-trois ans et dont on nous annonce régulièrement le démarrage imminent, continue à faire rêvecertains élus.
 
 L’idée de départ, originale certes, était celle de l’implantation d’un site technologique en Vaunage, dont 40% devaient être consacrés à l’économie tertiaire, 30% à l’habitat et aux services publics et 30% aux espaces naturels. D’après les dernières rumeurs non vérifiées le nom du site serait l’Eco Parc.
   A présent semble retenue une orientation du site vers « des nouveaux usages numériques et les services à la personne. » Voilà une belle phrase qui ne veut rien dire mais qui fait très joli dans une présentation Power Point.
 
 Mais à ce jour, après lecture de nombreux dossiers concernant ce projet, nous ne savons pas ce que cachent ces déclarations un peu creuses. Par contre les présidents successifs du département annoncent chacun fièrement la création de 5 000 emplois alors qu'à Nîmes comme à Montpellier de nombreux sites libres attendent impatiemment des occupants et des investisseurs. Certains n’allaient-ils pas jusqu’à parler d’une Silicone Valley vaunageole ? Mais avec le temps, la crise persistante, l’absence d’une réelle volonté politique et d’une compétence économique sérieuse, on ne voit pas comment ce projet pourrait maintenant voir le jour malgré l’existence du syndicat mixte du bois de Minteau où siègent notre maire ainsi que notre conseiller départemental - aujourd’hui en charge de l’aménagement territorial au conseil départemental - qui en est vice-président.
 
  Et pourtant des sommes considérables ont été dépensées. Les terrains achetés au sud de Calvisson entre les routesimages menant à Vergèze et à Boissieres ont une superficie voisine de 170 ha. Nous savons que le lot le plus important (137 ha) a été acheté à la SCI la Capitelle pour 5 600 000 € et les autres lots à différents propriétaires pour 1 400 000 € environ, ce qui donne un coût global proche de 7 000 000 € uniquement pour le foncier. Chaque année des études d’impact écologique sont faites et depuis 2009 elles ont coûté 42 0000 €. Ces sommes proviennent en faible partie de la région et surtout du département. La CCPS contribue à hauteur de 25 000 € par an. Nous ne savons rien des études d’impact économique,si elles existent.
  Nous avons appris le mois dernier que pour des raisons écologiques, la surface d’implantation du site va être réduite à 100 ha. Que fera-t-on des 70 ha déjà achetés et maintenant inutiles ?
 
  En dépit de toutes ces incertitudes, ce projet semble relancé avec comme objectif un démarrage des travaux en 2019. Avec quel financement ? Uniquement sur fonds publics ? Dans le cadre d’un partenariat avec le secteur privé ?
  Ce ne sont là que les premières questions qui nous viennent spontanément à l’esprit. Elles n’ont pas de réponse, pas plus que ne sont précisées la nature réelle du projet et sa dimension.
  Au moment où le nouveau conseil départemental amorce un changement radical des méthodes de gestion, pouvons-nous espérer que la transparence devienne la règle sur le projet Minteau ?
 La décision de son lancement pouvait être bonne il y a vingt ans. Elle ne l’est peut-être plus aujourd’hui en raison de données économiques et financières radicalement différentes. Nous n’avons donc aucune raison de penser que cette énième relance du projet ait plus de chances de succès que les précédentes : à quoi sert de proposer des terrains à des investisseurs, s’il n’y a pas d’investisseurs ?
 
  Le courage politique, c’est aussi de savoir changer de direction, même radicalement, en regardant plus loin que des intérêts immédiats où le déplaisir que l’on peut ressentir à avouer un échec.
  Au lieu de se lamenter sur la baisse des dotations de l’Etat  - nous avons démontré le caractère largement exagéré de ces lamentations en ce qui concerne Congénies -, nos élus devraient d’abord se lancer dans une véritable politique de réduction ou tout au moins de rationalisation et de mutualisation des dépenses, et rechercher une meilleure efficacité des services publics territoriaux.

 

 

 

 

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