Notre compte-rendu de la réunion du conseil municipal de Congénies du 4 juillet 2017

   A la lecture de l’ordre du jour de la réunion du conseil municipal de Congénies du 4 juillet 2017, vous deviez vous douter que la séance ne serait pas passionnante. Les faits ont confirmé cette impression.Ce conseil s’est déroulé dans le calme et n’a abordé, comme toujours, que des points sans grande importance. On notera que le le tennis club a versé  à la municipalité une sommet de 15 000 € au titre de sa participation au coût du troisième court de tennis (114 000 €). Vous trouverez les autres points dans le compte-rendu officiel que vous pouvez bientôt lire sur notre site ou celui de la mairie.

  Cette situation, assez terne disons-le, est largement due au fait que le conseil doit valider la majorité des  décisions prises par le maire. Cette procédure lourde est encadrée par la loi et conduit à une certaine monotonie. Mais il ne faut pas oublier non plus que beaucoup de questions ne sont jamais évoquées en réunion plénière du conseil. Le dernier Bulletin municipal en témoigne : c’est ainsi que nous avons appris, entre autres, que la politique des jardins familiaux que nous demandions depuis longtemps est enfin lancée ; elle n’a jamais été évoquée devant le conseil municipal même à l’occasion de l’achat du terrain nécessaire à sa mise en œuvre.

   Nous vous avons communiqué la liste des questions que nous poserions au cours de cette réunion. Voci les réponses qu'elles ont reçues :

• Installation d’un défibrillateur : l’étude va être relancée afin de prendre une décision. Le maire émet des réserves sur l’installation d’un système permettant de joindre directement un médecin depuis l’appareil, car elle implique la pose coûteuse d’une nouvelle ligne téléphonique. Nous pensions que la santé n’avait pas de prix !
• Situation de l’école : ouverture à la rentrée 2017 d’une classe élémentaire mais fermeture d’une classe maternelle.
  Pour l’organisation du rythme scalaire, malgré l’opposition des parents d’élèves, la CCPS maintient la semaine de quatre jours et demi et va étudier pour la rentrée 2018 une nouvelle organisation.
  Les sanitaires de l’école vont être construits, comme toujours avec retard, et aucun délai de réalisation n’a été fourni.
• Maison en partage : six logements seulement sur dix-sept sont loués. Il semble qu’il soit difficile de trouver des locataires. Attendons quelques mois.
• Réfection des rues du village au cours des trois prochaines années : grosse déception, pas inattendue d’ailleurs. Quelques trottoirs vont être rénovés et quelques investissements sont prévus dans le réseau d’assainissement vétuste du centre. Les Congénois devront donc être de plus en plus attentifs  en marchant ou en roulant dans les rues du village.

• Plan de circulation : il serait à l’étude et le conseil municipal des jeunes serait mis à contribution à la rentrée pour réfléchir à la question. Sur ce point aussi, le dossier avance lentement. Rappelons que dans les premiers mois de son mandat, le maire avait répondu à une de nos questions qu’il ne voyait pas la nécessité d’un tel plan.
• Futur lotissement : peu d’informations. L’étude se poursuit, lentement semble-t-il. Une présentation serait faite avant la fin de l’année. A suivre.

• Réfection du skate-park : une petite escarmouche a eu lieu, un conseiller de la majorité trouvant que notre emploi du mot « délabré » pour qualifier la situation était déplacé… Cela étant, l’ordre de réparation a été passé.

  En conclusion, nous avons eu des réponses à nos questions même si les « éclaircissements apportés » ne nous ont pas  toujours convaincus .

  Nous restons donc inquiets sur le devenir du village même si cette réunion a apporté sur ce point un élément positif : de façon un peu surprenante mais dont nous nous félicitons, la mairie a changé de position sur l’éternel problème du bar. Alors qu’il y’a quelques mois la mairie avait refusé de louer l’ancien avec la licence par peur des nuisances, elle a aidé la même personne à ouvrir un bar avec épicerie dans le centre du village (voir l’article sur notre blog). La mairie est même intervenue pour que le propriétaire reçoive des aides de la CCPS et du Pays Vidourle Camargue.

  Nous nous félicitons du changement d’attitude de la municipalité. Le maire n'avait-il publiquement avoué, le 30 septembre 2015, que « le commerce en centre village n’était pas sa priorité. »

   Nous espérons qu’il s’agit là d’un premier pas dans la bonne direction.