Notre compte-rendu de la réunion du conseil municpal de Congénies du17 mars 2015

  Vous trouverez ci-après notre compte-rendu de la séance du conseil municipal du 17 mars 2015 dont nous vous avons déjà communiqué l’ordre du jour. Nous remercions les adhérents de notre association qui sont venus assister à cette réunion.

Une impression d’ambiance tout d’abord :

  Pour la deuxième fois consécutive, nous avons noté une participation un peu plus active de certains élus de la majorité et un maire qui est apparu un peu moins soucieux d’accélérer les débats, qui sont souvent trop formels. Nos élus n’ont pas eu à s’opposer à une délibération.

En début de séance, P. Egly a demandé si les questions qu’il a adressées la veille au maire par Internet seraient examinées. M. Febrer lui a répondu « qu’il n’avait pas pris connaissance de ces questions. » Il a été convenu entre eux qu’à l’avenir celles-ci seraient adressées suffisamment à l’avance pour pouvoir être étudiées.

   Pour l’information de nos lecteurs, ces questions portaient sur les points suivants :

-  Quelles mesures sont envisagées pour assurer la mise en sécurité pour les enfants du fossé du chemin Majolier ? (ce point avait été signalé le 25 mars 2014 sur notre blog).

- Où en est la troisième tranche de restauration de l’église ? Pourquoi la reprise de la fenêtre occidentale - pour laquelle le tailleur de pierres n’a pas respecté l’original du meneau - n’a-t-elle pas été ordonnée alors que le maire avait promis à l’association du patrimoine que cette erreur serait réparée ?

- L’aire de jeux à côté de l’école est sale et n’est plus aux normes, notamment le toboggan métallique qui est très chaud l’été. Que compte faire la municipalié ? La création d'autres aires de jeux est-elle prévue ?

-  La municipalité envisage-t-elle une augmentation des impôts communaux à l’exemple de ce qui a été annoncé pour la CCPS ?

-  Pour quelles raisons, malgré plusieurs demandes, le maire refuse-t-il de transmettre les lettres que le commandant de la compagnie de gendarmerie de Vauvert lui a adressées en réponse à un courrier de P. Egly sur les cambriolages à Congénies et dans les villages voisins ? Pourquoi se contente-t-il de lui adresser deux tableaux annexes assortis de son commentaire personnel ?

   Un certain nombre de points techniques figurant à l'ordre du jour ne méritent pas de commentaires particuliers (délégations au maire en cas de procédures judiciaires même si cela paraît donner beaucoup de pouvoirs à celui-ci, règlement d’un litige avec un locataire dans la zone d’activités). Le bilan agronomique a été approuvé (nous l’avons déjà publié). Le périmètre de protection des monuments historiques a été modifié (périmètre du vieux village et non plus un rayon de 500 mètres autour de l’église) et le PLU a fait l’objet d’une petite modification liée à la loi ALLUR.

   Il n’y a là aucun problème et nous avons approuvé ces mesures qui nous paraissent cohérentes.

   Les autres points à l’ordre du jour ont permis d’aborder :

   - l’aménagement du chemin de Fontvieille et celui de la maison en partage qui sera réservée à quinze logements sociaux pour personnes âgées de plus de soixante ans. Le coût des travaux de voierie reste maîtrisé (réponse à M. Wolf), une acquisition foncière permettra de régler des problèmes d’alignement (630 m² pour 6780€). En réponse à une question de P. Egly, le maire répond qu’il n’est pas question d’interdire le stationnement dans cette voie, « qu’il n’a pas l’intention de peindre toutes les rues de Congénies en jaune » et que d’ailleurs un stationnementun peu dense est un facteur de ralentissement du trafic.

   Le problème du stationnement dans le village n’est donc toujours pas perçu par la municipalité, à rebours des souhaits qui ressortent du début de dépouillement de notre questionnaire.

- l’enfouissement des réseaux de l’avenue de la Gare devrait débuter en 2016 dans le cadre des travaux d’aménagement de cette avenue. Il s'accopagnera de la pose de nousveaux poteaux pour l'éclairage public. Le maire expose les modes de financement qui prévoient un assez large recours aux subventions.

  Nous nous réjouissons que cette politique qui figurait dans notre programme soit enfin un peu accentuée en centre village. 

   Le point Informations diverses a permis de découvrir le projet de création d’un conseil municipal des jeunes. Un  comité de pilotage va commencer ses travaux le 7 avril pour une mise en place de ce conseil en janvier 2016.

   Nous nous félicitons de cette décision. Ce projet figurait en toutes lettres dans notre programme (et pas dans celui de nos concurrents !) et, très récemment encore, nous soulignions son importance sur notre blog. Peut-on penser que notre action est pour quelque chose dans cette initiative municipale heureuse ? Il est simplement permis de regretter que le conseil municipal découvre ainsi une question importante dont on ne sait pas qui a arrêté le principe puisqu'elle ne figurait dans aucun des ordres du jour précédents. Des décisions seraient-elles prises dans d’autres instances ? Par ailleurs les délais de mise en place nous semblent très longs, comme c’est souvent le cas pour beaucoup de projets, comme par exemple le site Internet de la commune. Nous demanderons à être associés aux travaux du comité de pilotage.

 Mireille Wolf a posé une question sur le devenir du café.

  M. Fébrer lui a répondu que plusieurs demandes de reprise ont été présentées mais il s’agit là d’une question délicate qui trouvera peut-être une solution d’ici la fin de l’année. Par ailleurs, le problème peut se poser en des termes différents si le projet de transfert des services techniques à l’ancienne cave voit le jour, ce qui permettrait l’installation d’un petit centre médical et d’un commerce.

  Globalement, la réponse sur ce point apparaît floue et traduisant plutôt une forme de suivisme plutôt qu’un dynamisme ou une réelle volonté d’agir. Nous nous félicitons néanmoins  que des idées qui n’avaient été émises que par nous pendant la campagne électorale soient reprises par la majorité, ce qui montre qu’une opposition n’est pas nécessairement ignorante des problèmes ou incompétente. Nous espérons donc qu’elles aboutiront dans des délais raisonnables.

  Nous avons gardé pour la fin le point le plus pittoresque. L’ordre du jour prévoyait l’élection des déléguées au conseil communautaire à la suite de la modification de l’effectif de celui-ci. Nous n’avons pas présenté de candidats car les échanges que nous avons eus avec la préfecture ont confirmé que le mode de choix retenu était le seul possible et qu’il ne nous permettait en aucune façon d’obtenir un élu. M. Fébrer et P. Redler étaient donc les seuls candidats. Nos trois conseillers municipaux se sont donc réfugiés dans le vote blanc ou l’enveloppe vide.

Quelle ne fut pas notre surprise lorsque le dépouillement a montré que quatre conseillers avaient fait ce choix ! Un membre de la majorité municipale n’a donc pas voté pour le maire et sa première adjointe. Ce n’est pas un séisme politique, mais c’est amusant…

 Nous ne serons plus représentés à la CCPS, mais continuerons à vous tenir informés de son actualité.

  En bref, nous avons assisté à une réunion calme et non conflictuelle mais qui confirme que la municipalité se cantonne à de la gestion « pépère » à moyen ou long terme mais n’envisage pas des réformes « structurantes » ou dynamisantes. Améliorer un plan de circulation avec quelques panneaux et ralentisseurs, demander que les poubelles soient rentrées, ne coûte pas cher. Mais encore faut-il le vouloir, mais le vouloir c’est rendre des points à l’opposition…

   Autre enseignement important à tirer de cette réunion : comme nous en étions convaincus, il est possible d’obtenir des subventions et des financements extérieurs (Conseil général, ERDF, SMEG, Orange) pour la voirie et l’enfouissement des réseaux. On se rappelle les propos tenus par l’ancienne première adjointe lors de notre réunion publique. La même personne nous avait dit lors de la réunion d’information de la liste unique en 2007 qu’il n’y avait plus d’aide pour enterrer câbles téléphoniques et électriques… Sans doute faut-il voir dans cette évolution un changement des états d’esprit plutôt qu’une modification de la réglementation.